Il y a un « septième continent formé de millions de tonnes de déchets qui flottent dans le Pacifique Nord », dixit la revue Clés, août-sept 2012. Le continent fait 21 fois le Québec. Ce n’est pas une couche solide sur laquelle on peut marcher mais une « soupe de déchets » selon Charles Moore, le navigateur américain qui découvrit le continent de plastique en 1997. Il y a un deuxième continent fait de déchets de plastique dans l’Atlantique Nord et un dernier-né en développement dans la Méditerranée. On peut suivre une expédition qui étudie ce problème alarmant, dirigée par l’équipage du Robert C. Seamans pour le projet Plastics at SEA: North Pacific Expedition 2012 (www.sea.edu/plastics/index.htm).
Les experts s’entendent sur un point à savoir qu’il faut réduire l’usage du plastique. Nous pouvons agir localement en adoptant un comportement intelligent et ainsi mettre un frein, selon nos capacités, à la violence infligée à notre « pauvre » planète. En fabriquant nos cosmétiques, du dentifrice en passant par le savon et le rouge à lèvres, nous éviterons de jeter des emballages de plastique et des produits toxiques. Nous préserverons une nature fragile. Le respect des ingrédients choisis avec amour et issus de production locale décuplera le plaisir de cuisiner soi-même les cosmétiques. C’est ce à quoi je vous convie le samedi 10 novembre ou le samedi 24 novembre. Je vous expliquerai l’art de fabriquer le savon en avant-midi et la concoction des produits de soins quotidiens en après-midi. À votre convenance, les cours peuvent se donner aussi sur semaine.
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